Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
F1HDE
29 janvier 2021

Drôle de période à l’antichambre de la fin de l’espèce humaine

400

Cela va bientôt faire un an que nous vivons la pandémie du coronavirus (SARS-CoV-2), COVID-19. Ce jour 101 475 947 cas soit 2 191 489 décès dans le monde. Le COVID-19 totalise aux Etats Unis d’Amérique du Nord 433 180 décès dépassant les 405 399 décès d’Américains lors de la seconde guerre mondiale. J’ai l’impression que nous ne retrouverons jamais nos vies d’avant. Le virus s’installe durablement sur la planète terre en mutant continuellement. Les scientifiques sont en perpétuelle contradiction et ont l’air complètement désarmés.  A la même époque l’année dernière les médias nous distillais mordicus que le Covid-19 n’était qu’une grippette. Moi le premier je ne voyais pas ce qui nous arrivait sur la gueule. Un ami à la retraite ancien scientifique des Terres Australes et Antarctiques Françaises tous les matins récupérait sur INTERNET les chiffres des contaminations et dessinait la courbe exponentielle. Dans un échange de mail le lundi 16 mars il me communiqua dans ses termes « Accroche-toi aux branches, ça va secouer ». Il me restait 12 jours à travailler avant la prise officielle de ma retraite c’était la veille du premier confinement, j’ai décidé de débarquer de ma vie d’avant et laisser 37 ans d’aviation et d’électronique RF derrière moi. Le lendemain je n’ai pas pris le bus 22 de Massy à l’avenue du Québec à Villebon sur Yvette. Le mardi 17 mars 2020 nous rentions en confinement un moment de bascule où j’ai réalisé l’envergure de la crise sanitaire. Le déni de la mort est une des caractéristiques des sociétés occidentales. Ma compagne plus renseignée sur la Chine c’est inquiété début janvier, lorsque émergent les premières informations sur ce nouveau virus, apparu sur un marché aux animaux sauvages à Wuhan. En apprenant que le coronavirus était transmissible entre humains elle a compris le risque pandémique de la situation. Tout ce qui survient en Chine, dans une ville de plusieurs millions d’habitants, a vocation à devenir global. Fin janvier, après avoir minimisé les risques liés au coronavirus, le président Xi Jinping finit par reconnaître une situation grave, annonçant la mise en quarantaine de trois villes chinoises, soit le confinement de 56 millions de personnes. A cette période, alors que l’armée décide du déploiement de près de 450 médecins à Wuhan, les images d’hôpitaux saturés, d’escouades d’hommes en combinaison et de camions diffusant à l’aide de brumisateurs géants des produits pour laver les rues. Une drôle d’ambiance ou il faut éviter les contacts physiques, à utiliser du gel hydroalcoolique et à se laver les mains régulièrement. Les annonces du président de la république Emmanuel Macron me font comprendre pour ma part que la situation est très grave. J’étais en plein désarroi face au déni de mes voisins les cassos du 173 avenue du général Leclerc à Bourg-la-Reine. Pendant qu’en Italie les personnes mouraient dans les couloirs de leurs hôpitaux et qu’ils n’auraient bientôt plus d’autre choix que de sélectionner ceux qui mériteraient de vivre. J’avais considéré Sylvie alarmiste, quand elle a décidé d’appliquer les gestes barrières trois semaines avant l’annonce du confinement en France. Le 16 mars marque une dissonance entre mes inquiétudes et la légèreté de mon entourage. Mes collègues ont dû me prendre pour un anxieux taré quand j’ai annulé mon pot de départ en retraite, le matin mes collègues continuaient de se faire la bise au travail. Bien que ma direction généralisât le télétravail. Le 17 mars j’ai tourné définitivement la page de ma vie professionnelle. Avec Sylvie notre objectif était de quitter le Khalifa de Bourg-la-Reine et vivre notre retraite en Bretagne. On a pu le réaliser le 15 juin en signant un compromis sur l’achat d’une petite maison dans un lotissement de Dol-de-Bretagne. Nous signons chez notaire le 25 août et nous emménageons le lundi 21 septembre. Aujourd’hui ma vie est plus tranquille et apaisée. J’espère que l’opération de la cataracte de mon œil droit va me redonner un confort de vision. Cela m’a obligé de mettre fin à mes activités aéronautiques en 2021 je ne suis plus membre de l’aéro-club des Aiglons à Lognes et de l’Aéro-Club de France. La vie continue et aujourd’hui je suis à nouveau membre du Réseau des Emetteurs Français et je me consacre à mon hobby découvert en 1975 boulevard de Rochebonne à Paramé « le radio amateurisme ». Déjà 46 ans, cette activité a été le fil conducteur de ma vie, mon indicatif radio F1HDE vient d’avoir 38 ans. A Dol-de-Bretagne j’ai la chance d’avoir des sympathiques voisins radioamateurs et j’ai rejoint l’Association des Radio Amateurs de la Côte d'Emeraude. Demain je serais en radiotélégraphie pour le « REF Contest » qui débutera à 0600Z samedi 30 janvier 2021 et se terminera à 1800Z le dimanche 31 janvier 2021 le jour de mon anniversaire j’aurai 62 ans. Le concours aura lieu sur les bandes ondes courtes 80, 40, 20, 15 et 10 mètres.

73/ERIC/F1HDE

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité
Archives
Publicité