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8 octobre 2021

Le patron des Quick et Burger King du Loiret condamné pour transport aérien illégal

Dans mes articles du 9 février 2019, du 13 mars 2019 et du 15 mars 2019 je dénonçais les pratiques scandaleuses de l’ubérisation du transport aérien (activité illégal). Voir également l’article de « Ouest France » du 19 janvier 2020 ou je me suis exprimé sur la tragique mort d’Emiliano Sala. Un an après le drame, dans l’aviation, « le n’importe quoi prédomine encore ». La Direction Générale de l’Aviation Civile vient de prendre en compte nos craintes. Voici le lien du rappel des règles de la DGAC en format PDF cliquez ici pour voir :

 transport_public_illicite_livret_information_passagers 

ZZ CRASH 13 F-GUYZ

Benoit Lonceint a été reconnu coupable de transport aérien illégal par le tribunal d’Orléans. Le patron des Quick et Burger King du Loiret proposait, via une société, le transport de passagers depuis l’aérodrome de Saint- Denis-de-L ’Hôtel sans certificat et sans licence d’exploitation.

"Y-a-t-il un pilote dans l'avion ?" C'est non sans un certain humour que la présidente Elsa David introduit le dernier dossier de l'audience de ce jeudi 18 mars devant le tribunal judiciaire d'Orléans. Et pour cause, le principal protagoniste de cette dernière affaire du jour, Benoit Lonceint, poursuivi pour transport aérien public illégal n'est pas présent à la barre et n'est pas non plus représenté pour sa défense. En son absence, le patron des Quick et Burger King du Loiret, personnage aux ambitions politiques, fondateur du supermarché coopératif d'Olivet La Gabarre a été jugé et condamné à 30 000 euros d'amende dont 15.000 avec sursis et à 1.000 euros de contravention de 5ème classe.

Enquête de la gendarmerie des transports aériens

C’est sous le nom de Flighty.fr que Benoit Lonceint crée en 2018 une plate-forme de réservations de vols depuis l’aérodrome de Saint-Denis-de-L’Hôtel, destinée aux entreprises. Problème, le patron de marque de Fast-food n’a ni le certificat, ni la licence d’exploitation nécessaire. Une "obligation" pourtant souligne Laura Heurtebise, substitut du procureur de la République, et ce pour "des questions de sécurité" avec le contrôle des avions et des pilotes mais aussi "pour des raisons de solvabilité", il faut des assurances car les accidents d'aviation coûtent souvent très chers en termes d'indemnisation. Alertée par la Direction Générale de l’Aviation Civile (D.G.A.C), qui réclame ces documents, la gendarmerie des transports aériens va enquêter. 

La justice s'empare cette fois de ce business

En juin 2018, un contrôle est effectué sur l’aérodrome de Tarbes dans les Hautes-Pyrénées. Sur le tarmac, un avion est posé, à son bord six passagers de la société Demeco, un pilote et un co-pilote, Benoit Lonceint. Les investigations vont faire apparaître d’autres prestations pour d’autres entreprises pour des vols vers Nancy, Nantes, le Luxembourg et Liège en Belgique. Benoit Lonceint a été placé en garde à vue en janvier 2019, il va reconnaitre les faits. Pour l’ancien candidat à la candidature LREM aux législatives mais aussi aux sénatoriales et ex patron du Medef dans le Loiret, ce n’est pas une première. Déjà dans le collimateur de la D.G.A.C pour les mêmes motifs avec sa société Air-PME, dissoute en 2017, il n’avait pas été à l'époque poursuivi par la justice, cette fois il a été condamné.

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