La fin des aides à la navigation VOR – NDB – ILS au profit des satellites GNSS. La fin d'une époque.

Ce système de radionavigation VOR va disparaître à tout jamais de notre paysage. La photographie d’illustration représente le VOR de Gozo dans l’archipel Maltais. En France la bobo sphère écologiste a précipité les choses pour faire place à leurs horribles éoliennes détruisant la biodiversité et les beaux paysages de la planète Terre. Il faut prendre en compte les multi réflexions du signal de l’émission VOR sur l'éolienne et l'effet de masquage dû au mouvement de rotation des pales.  Le VOR (VHF Omnidirectional Range) est un dispositif au sol émettant un signal électromagnétique de 108 à 118 MHz permettant aux avions de s'orienter en azimut dans l'espace aérien. Ce travail se concentre sur le VOR conventionnel où l'information d'azimut est modulée en amplitude. Comme tout dispositif électromagnétique, le VOR est sensible à la présence d'objets métalliques dans son environnement, ceux-ci créant alors des multi trajets et perturbant le signal utile lors de la réception. En effet, ces multi trajets induisent une erreur sur l'information d'azimut lors de la démodulation. L'éolienne est un bon exemple d'obstacle diffractant puisque son mât est métallique et a des dimensions très grandes. Créant de fortes erreurs en azimut. Le Conseil de défense écologique du gouvernement Macron a donc décidé de la suppression progressive de 24 stations VOR du territoire métropolitain. Le démantèlement de ces installations permettra au lobby écologiste de mieux planifier le développement de l'éolien au détriment de la sécurité aérienne. Pour les pilotes comme moi qui savent piloter, c’est-à-dire qui n’ont pas fait leur ab-initio sur simulateur et qui sont encore capables de piloter proprement en VFR, « aux fesses », la disparition programmée des VOR est une amputation. Système de navigation primaire fiable, précis, peu coûteux, il reste très utile à ceux qui savent faire une triangulation, ou simplement suivre un radial. Le GPS, sujet aux pannes et autres altérations pirates ou gouvernementales en cas de crise, est une béquille, pas un moyen de navigation à privilégier. Quant à l’argument d’implanter des éoliennes, il est carrément risible. Le temps des éoliennes est déjà fini, cette grosse arnaque écologiste à but lucratif se meurt tant les populations avoisinantes ont maintenant compris l’impact environnemental hallucinant de ces trucs à rentabilité négative. Les promoteurs de cette énergie s’accrochent à leurs chiffres archi-faux exemple les bonimenteurs d’Iberdrola en baie de Saint Brieuc, mais ils vont bientôt baisser les bras sous la pression populaire et économique. Et il ne nous restera que les yeux pour pleurer devants ces laids mausolées non-recyclables, dont le démantèlement n’est que très insuffisamment prévu. L’argument n’est pas qu’écologique, il est également économique. C’est vrai ça fait longtemps qu’on cherche à démanteler les balises au sol dont l’entretient coûte trop cher, et pas seulement les VOR mais les ILS aussi. Il a été supprimé chez moi à Dinard ainsi que le radiophare Delta Roméo émettant sur 390kHz. La politique de la DGAC était d’équiper au plus vite au moins un QFU de tous les terrains IFR avec une approche GPS pour pouvoir enlever les ILS. Aujourd’hui il y a des procédures RNP (avant on disait GNSS ou RNAV) sur quasiment tous les terrains IFR, y compris à CDG, Orly, Le Bourget. Avant de finir cet article j’ai demandé à mon jeune disciple Lucas De Vareilles 19 ans PPL totalisant 120 heures de vol, voilà sa réponse : « Pour moi, le VOR est déjà un backup. En aucun cas un moyen de navigation principale. Alors d’accord, il y a le cas particulier du on-top pour le VFR. Mais un pilote VFR qui considère que son moyen de navigation principale est le VOR devrait passer sa qualif IFR et faire du vol aux instruments. Le VFR c’est le cheminement, ou le cap et la montre. Le VOR est un bon outil pour s’aider, lever un doute, vérifier une information, mais pour moi il ne se substitue pas au V de VFR qui reste LE moyen de navigation des pilotes privés. Perso j’utilise tablette + smartphone (backup de la tablette, ou backup du backup si on suit mon raisonnement), et ça a pas mal d’avantages. C’est très peu cher par rapport à de l’avionique spécialisée et c’est extrêmement performant et simple d’utilisation. Et à mon sens un « Must have » dans les espaces aériens un peu complexes comme on aime bien les faire parfois en France. Ça ne se substitue pas à la navigation classique, mais personnellement j’ai toute confiance. Les VOR n’offrent pas forcément cette flexibilité. Ils ne sont pas toujours placés là où on le voudrait. Et selon l’altitude de survol ils peuvent être trop loin. Le regretté Erwan Porsmoric mon instructeur et ami de ma mère (mort l’année dernière du COVID-19 à 52 ans) disait : la navigation GNSS ça marche très bien. D’ailleurs on fait des approches RNP à CDG des journées entières quand les ILS sont en maintenance. C’est moins pratique, moins performant qu’un ILS cat III, mais ça marche bien quand même. Les avions de ligne n’utilisent presque plus les VOR, même dans une approche VOR, le FMS calcule une trajectoire RNAV et un plan de descente sur un avion de type Boeing 737-800 ». Prochainement le blog « F1HDE » va muer et exclusivement traiter de sujets en rapport avec mes passions à partir du 637^ème message. Après moi la fin du monde ! je lâche l'affaire. Je ne parlerai plus de fait de société et surtout plus de politique pour le temps qu'il me reste à vivre. Plus on remue la merde, plus elle pue. A mon âge je n'ai plus de temps à perdre. Aujourd’hui je tourne la page du bureau des légendes avec un clin d’œil à ma vie d’avant. En 1987 Morten Harket chanteur norvégien, leader du groupe a-ha (nous avons le même âge) réalisait le générique du film d'espionnage britannique 007 Tuer n'est pas jouer (The Living Day lights).