L’éolien en mer en baie de Saint Brieuc une société Française « Thomas services maritimes » présente avec ses remorqueurs

Le « TSM OUESSANT » en sortie ce jour à 10H46 du sas de l’écluse du port de Saint Malo. Le remorqueur a été construit en 2020, d’une longueur Hors Tout de 36 mètres et d’une largeur Hors Tout de 15 mètres. 483 de Jauge brute, force de traction de 40 Tonnes. Un rare armement Français solide avec un siècle d’expérience. Dans le port de Rouen, depuis plus d’un siècle, l’armement Thomas est opérationnel 7j/7 24h/24 pour apporter son assistance aux navires. TSM rassemble aujourd’hui 90 collaborateurs dont 75 navigants, et possède une flotte polyvalente de 14 remorqueurs de 20 à 70 tonnes de traction et 5 navires de servitude permettant de proposer des solutions adaptées aux exigences spécifiques de chaque activité. Actuellement il recherche à l’embauche : Capitaine 3000 UMS minimum   -      Second Capitaine 3000 UMS minimum   -      Chef mécanicien 8000 kW minimum   -      Maitre d’équipage, Matelots mécaniciens possédant un 250 kW et Matelots. TSM est un acteur de référence sur le marché français du remorquage portuaire et maritime, dont la stratégie vise à poursuivre le développement des activités de remorquage, et devenir un acteur majeur dans le domaine des parcs éoliens en mer.

Le « TSM KERMOR » présent en baie de Saint Brieuc

Le navire de garde « BON SECOURS 7 » présent en baie de Saint Brieuc. 

  Le "BON SECOURS 7" est adapté pour fonctionner 365/24/7 pour la protection et la sécurité de toutes les installations / câbles ou zones au-dessus de l'eau et sous-marines. Depuis le début de l'année il opère avec succès sur le projet de parc éolien offshore. TSM recycle un modeste remorqueur en "GUARD VESSEL" navire de garde privée à la solde de la société "Ailes Marines".

Le petit dernier « BRUTUS » présent aujourd’hui dans le bassin Vauban du port de Saint Malo

Dans cet article je vous présente les quatre chiens de garde "GUARD VESSEL" de l’AEOLUS (Ailes Marines SAS - détenue à 100% par l’entreprise Espagnole IBERDROLA) au centre de l’implantation de ces horribles éoliennes qui vont défigurer nos magnifiques paysages de Bretagne et surtout détruire l’écosystème de la baie de Saint Brieuc.

« Moins d’emplois créés que d’emplois détruits »

J’espère que l’avenir énergétique de la Bretagne ne dépend pas de ce projet qui ne suffira à alimenter que 300 à 400 000 foyers, sans le chauffage et à condition qu’il y ait suffisamment de vent. Quant à la filière des énergies marines. A l’échelle de notre pays cette filière promise depuis plus de dix ans s’est réduite comme peau de chagrin avec la disparition de Technip et d’Areva du groupement Ailes Marines. La Bretagne verra passer à Brest les fondations jackets construites en Espagne, le futur port de maintenance dont on ne sait toujours pas où il sera construit, ne verra que peu d’emplois locaux créés, en tout cas bien moins que d’emplois détruits dans la filière ancestrale de la pêche et de ses débouchés locaux par la construction du parc éolien !

En réalité, les côtes françaises représentent un Eldorado pour les entreprises étrangères. Jackets fabriquées en Espagne, câbles commandés par RTE à une entreprise norvégienne et fabriqués en Norvège et en Belgique, posés par la société norvégienne, turbines Siemens fabriquées en Allemagne. Il restera à la France un peu d’assemblage temporaire, la promesse de 250 emplois en CDD de 2 ans pour Brest qui aura investi 220 millions d’euros dans son port, de 750 emplois au Havre pour la fabrication des pales et l’assemblage des nacelles en contrepartie d’un engagement financier de 150 millions d’euros pour adapter son port. Aujourd’hui nous ne pouvons qu’être résolument hostiles à ce projet de parc éolien aux conséquences massives et durables, à fort impact négatif sur le plan économique, sans intérêt sur le plan écologique, fondé sur une démarche idéologique sectaire "Ecolo-Socialiste" du président de la Région Bretagne. Il n’aura qu’une nuisibilité publique globale, non une utilité publique. Il faut renoncer à ce projet insensé de parc éolien ou n’engager qu’une expérimentation très limitée et investir dans d’autres techniques beaucoup plus prometteuses.