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F1HDE
5 mai 2021

TECHNOLOGIE 2.0 « Une tour de contrôle virtuelle pour l’aéroport de Londres-City »

La Tour de Contrôle virtuelle équipée à son sommet de 14 caméras haute-définition et deux caméras panoramiques : elles offriront « un niveau de détail supérieur à l’œil humain », avec de nouveaux outils de visualisation qui moderniseront et amélioreront la gestion du trafic aérien. Les contrôleurs de la circulation aérienne effectueront leur rôle opérationnel via 14 écrans HD formant une image panoramique sans interruption (360° condensés dans un arc de 225°), ayant évidemment accès aux signaux sonores et radars de l’aéroport – les données disponibles pouvant en outre s’afficher sur l’écran principal.

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L’aéroport de Londres-City deviendra le premier à être équipé d’une tour de contrôle numérique, 14 caméras haute-définition retransmettant des images à 360° de la piste en direct aux contrôleurs

 

 

installés dans le Hampshire,

 

130 km

 

au sud-ouest de la capitale.

 

 

 À Londres, la tour de contrôle de l’aéroport est désormais vide. En finale devant la piste unique « 27 » de 1 508 mètres par 30 mètres de l’aéroport de Londres-City « je suis autorisé à l’atterrissage par un contrôleur vigie situé à 130 kilomètres de EGLC sur la fréquence TWR 118.080MHz ». Avant de débuter mon approche j’avais écouté l’ATIS sur la fréquence 136.355MHz enregistré à 130 kilomètres « EGLC 050820Z AUTO 28008KT 230V320 9999 FEW029 SCT043 08/02 Q1009 ». Après s'être posé et dégager la piste 27 je contact le contrôleur sol sur la fréquence 121.830MHz également situé à 130 kilomètres de LCY. La tour de contrôle a été remplacée par des caméras. On ne se demandera bientôt plus s'il y a un pilote dans l'avion, mais s'il y a un contrôleur dans la tour. Du moins si d'autres aéroports suivent l'exemple de celui de la capitale anglaise. Pas de panique, le ballet des avions sera toujours observé et régulé par des yeux humains, mais ceux-ci seront rivés sur des écrans situés à plus de cent kilomètres de là. Le bâtiment habituel a en effet été remplacé par une tour de 50 mètres entourée de 14 caméras haute définition pour une vue à 360 degrés, auxquelles s'ajoutent deux caméras pivotantes équipées d'un zoom ultrapuissant capable de grossir trente fois une image. Les données sont ensuite transmises jusqu'à la ville de Swanwick à proximité de Southampton via un réseau indépendant et sécurisé.  Selon l'aéroport, l'addition des données numériques, audio, visuelles et radar permet de faire bénéficier ceux qui organisent le déplacement des avions d'une « réalité augmentée », le tout pour un coût de 23 millions d'euros. Il aura fallu deux ans de tests avant de mettre en place ce système.  « Cet investissement dans des infrastructures intelligentes nous aidera à répondre à la croissance future de la demande de passagers, à améliorer la gestion du trafic aérien et nos capacités alors que l'aviation se remet de la pandémie », argumente la directrice des opérations de l'aéroport. Il faudra cependant attendre un peu pour mesurer l'impact de l'investissement. En effet, entre l'annonce du projet et sa mise en place, le trafic aérien sur l'aéroport de Londres City a été divisé par quinze en raison de l'épidémie. Si on remplace le contrôle à vue depuis une tour de 50 mètres équipée de caméras hypersophistiquées, rien ne change fondamentalement. Dans toutes les tours, ils y avaient des jumelles puissantes pour permettre au contrôleur aérien de vérifier la sortie du train d'atterrissage où autre problème technique à vérifier... Si vous le faites avec des caméras de précision cela fait le même travail, voire mieux. On change d'époque.

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La solution numérique est un investissement de plusieurs millions de livres utilisant des caméras et des capteurs HD à 360° « à la fine pointe de la technologie » installés au sommet d’une tour de 50 mètres nouvellement construite, explique l’aéroport londonien dans un communiqué. Un flux d’images donnant une vue panoramique du terrain en direct, ainsi que des « données sensorielles et opérationnelles », seront envoyés par des connexions sécurisées ultra-rapides à une nouvelle salle de contrôle dans les installations régionales du NATS à Swanwick, dans le Hampshire, avec des « avantages et des gains d’efficacité significatifs ». NATS, le premier fournisseur britannique de services de contrôle de la circulation aérienne, a approuvé la décision de remplacer la tour de contrôle existante vielle de 30 ans par une tour numérique, développée par Saab Digital Air Traffic Solutions. Ceci montre l’évolution de la technologie 2.0 dans le monde aéronautique. Cela me conforte à continuer mes expérimentations dans les domaines :

-          1) Voix sur IP ou « VoIP » pour « Voice over IP ».

 

-          2) MMDVM « Multi Media Digital Voice Modem ».

 

-          3) APRS pour Automatic Packet Reporting System (système transmission automatique par paquets) est un système de radiocommunication numérique utilisé par les radioamateurs, qui permet le partage entre stations d'informations d'intérêt local.

 

-          4) AIS système d'identification automatique (SIA) ou Automatic Identification System (AIS) en anglais est un système d’échanges automatisés de messages entre navires par radio VHF qui permet aux navires et aux systèmes de surveillance de trafic (CROSS en France) de connaître l'identité, le statut, la position et la route des navires se situant dans la zone de navigation.

 

-          5) ADS-B L'Automatic dependent surveillance-broadcast (ADS-B) est un système de surveillance coopératif pour le contrôle du trafic aérien et d'autres applications connexes. Un avion équipé de l'ADS-B détermine sa position par un système de positionnement par satellite (GNSS) et envoie périodiquement cette position et d'autres informations aux stations sol et aux autres appareils équipés de l'ADS-B évoluant dans la zone. Le 1090ES ("1090 MHz Extended Squitter").

 

-          6) GPS – GNSS Global Positioning System (GPS) Géo-positionnement par satellite.

 

-          7) GLONASS – GNSS GLONASS en russe : ГЛОНАСС, acronyme pour глобальная навигационная спутниковая система, globalnaïa navigatsionnaïa spoutnikovaïa sistéma, soit système global de navigation satellitaire.

 

-          8) Système fusion - C4FM Développer par YAESU, fournisseur d’équipement radioélectrique généraliste, bien connu chez les radioamateurs, le système fusion (C4FM) a d’abord été présent chez les professionnels, avant d’être disponible pour les radioamateurs. Le système fusion (C4FM) est un mode de communication relativement récent. Et son arrivé a fait basculer le radio amateurisme dans une nouvelle ère : celui de la communication en modulation de fréquence numérique.

 

-          9) Echolink - Le programme gérant les connexions à l’échelle mondiale, entre les radioamateurs, radio-club et relais, exploite les vertus de la technologie du Voice-Over-IP "VOIP". Permettant ainsi de communiquer via Internet sur un réseau Intranet privé : ressemblant à Skype (MSN). La mise en action s’effectue par un enregistrement administratif, afin de vérifier notre appartenance au monde des radioamateurs – certificat d’opérateur et quittance de perception des impôts (Redevance annuelle des radioamateurs) -, la validation s’effectue par une identification personnelle nous permettant d’exploiter Echolink.

 

-          10) RRF Le Réseau des Répéteurs Francophones (RRF), permet de communiquer avec le monde entier par l’entremise d’un point d’accès en VOIP (Internet). Ces échanges favorisent le regroupement des radioamateurs francophones, d’où son nom ! Structuré autour de plusieurs points d’accès, relier chacun a un convertisseur analogique-numérique (CAN) et à un serveur Internet, permettant ainsi de s’interconnecter afin d’établir une liaison radio vers d’autre système (VOIP). Ainsi relié, le RRF offre la possibilité de dialoguer sur VHF ou en UHF voir même en HF avec l’ensemble des radioamateurs francophones. Chacun de ces nœuds, qui réunissent une bonne centaine de connexions, sont organisés autour des relais et transpondeurs, des links simplex et des hotspots.

F-GVTH McDonnell Douglas DC-9-21 Serial 47308 00

Voila les 10 points sur lesquels j'approfondis mes connaissances. Après 45 ans de pratique RF (Radiofréquence) d’électronique Analogique. Aujourd’hui je me tourne vers les technologies numériques pour les services d’amateur. Aujourd’hui tous les radioamateurs peuvent accéder aux numériques et aux connexions INTERNET dont la réglementation nous autorise depuis 2013. Aujourd’hui à la retraite après 37 an passée dans le groupe THOMSON-CSF puis THALES. Voici pour ce premier message ne parlant pas de politique mes sujets d’intérêts. Pour illustrer ce message je me replonge en 2009 (12 ans) à l’époque THALES effectuait des essais en vol de liaison VOIP sur les satellites INMARSAT préfigurant les liaisons voix et data satellitaires effectuées aujourd’hui quotidiennement par les avions de ligne aux dessus de l’océan atlantique avec les centres de New York, Gander, Santa Maria et Prestwick. Le même Protocole Wi-Fi : 802.11b / g / n que je vais utiliser avec mon Hotspot MMDVM. Le F-GVTH avion d’essais en vol de THALES est un MCDONNELL DOUGLAS DC-9-21 construit en 1969 avec comme N° de série 47308. Il a d’abord appartenu à SAS Scandinavian Airlines, en Novembre 2000 à THOMSON-CSF et en Avril 2003 à THALES jusqu’en 2010.

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