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9 juillet 2020

BOURG-LA-REINE BIENTÔT DEFIGURE PAR DU BETON ?

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J’espère dans quelques semaines quitter définitivement cette ville. Comme 54 % des Franciliens je veux quitter la Région Parisienne au plus vite. Le confinement a été un révélateur. Dans ce message je ne parlerais pas des inégalités sociales. J’aurais vécu 28 ans à Bourg-la-Reine ce qui m’a permis d’observer les transformations. La catastrophe sanitaire du COVID-19 et les comportements irresponsables de mes voisins pendant la pandémie de CORONAVIRUS a accéléré ma décision de quitter cet endroit. Le samedi 6 juin au matin je mettais le cap sur le pays Malouin pour faire l'acquisition d’un bien immobilier. J’étais en relation téléphonique depuis plusieurs semaines avec un consultant immobilier. Le lundi 8 juin nous avions rendez vous pour visiter deux appartements et une maison. A notre arrivée dans cette commune Bretonne de 5 693 habitants située à 2 h 30 de Paris par le TGV. Avec Sylvie nous étions agréablement surpris par l’authenticité de cette bourgade fondée à l'époque celtique ou Le souverain des Bretons, Nominoë, y fut sacré en 848. Après moult réflexions notre choix s'est porté sur la maison qui était dans notre budget, à Bourg-la-Reine pour le prix nous aurions eu un garage vélo. Le lundi 15 juin 2020 après une négociation nous signons le compromis de vente et j’espère signer l'acte de vente devant notaire début Août.

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De retour à Bourg-la-Reine le samedi 20 juin 2020 nous constations la présence d’une grue à l’angle de la D920 – avenue des cottages. Le Plan Local d'Urbanisme de Bourg-la-Reine de manière inexorable continu comme à Wuhan en Chine à défigurer la ville par du béton. Les vieilles demeures en pierre meulière imbriquées de céramiques et de faïence disparaissent les unes après les autres. Elles laissent désormais la place à des résidences de standing sans style ni âme, à du béton chic et cher. Sans aucune homogénéité de style, et tout en hauteur ce qui coupe l'horizon. Ces "entassements de gens" sont par ailleurs trop limités en parking donc entrainent une nuisance dans les rues avoisinantes où les gens se garent n'importe comment par manque de place.

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La densification de population entraine une saturation de la ville, des transports, il suffit de constater les quais de la station RER-B de Bourg-la-Reine à l’heure de pointe le matin comme à Châtelet - Les Halles, Bourg-la-Reine possède ses garçons de Métro « Les pousseurs » chargés de faire monter, aux heures de pointe, un maximum de voyageurs dans les rames. Le bus RATP 197 qui nous emmène à la Porte d’Orléans est dangereusement surchargé en période de contagions aux CORONAVIRUS. Les espaces verts s'amenuisent pour laisser place à des allées bétonnées et aseptisées. Voilà pourquoi fin septembre je quitterais définitivement Bourg-la-Reine, il était pour moi inconcevable de passer ma retraite dans cette fourmilière. Sur le plan politique le grand gagnant des élections municipales à Bourg-la-Reine est le taux d'abstention 61,34 %, Patrick DONATH obtient 2838 votes son slogan « l’avenir avec vous » quel avenir : le dérèglement climatique, la pandémie de Covid-19 et ses 29 933 décès en France ou la récession de 8%. La secte écologique obtient 1785 votes avec comme slogan « la ville en partage » qu’elle partage ? depuis qu’il y a des humains sur terre les riches deviennent de plus en plus riches et les pauvres sont de plus en plus nombreux. Pour finir, la liste de l’hôtesse de l’air marchande de chaussures obtient 442 votes son slogan se rassembler pour Bourg-la-Reine, les citoyens ne sont pas dupes ils connaissent la chanson « Je veux être calife à la place du calife » pour cette ancienne adjointe au maire de l’Union des Démocrates et Indépendants. Du haut de mes 61 ans il y a bien longtemps que je ne crois plus aux partis politiques et c’était la première fois ou je ne suis pas allé voter.

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 Comme vous pouvez le constater je vais tourner la page de ces 28 ans de ma vie, il est inconcevable de rester plus longtemps dans cette ville que je commence à détester. Son âme, l’Île de France est en train de la perdre, non seulement à cause de la mondialisation, mais aussi, et surtout, à cause de la société à la fois pluriethnique et pluriculturelle que l’on s’acharne avec de fausses idées et de vrais mensonges, à lui imposer.

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