Vendredi 1er Mai 2020 46ème jour de confinement à Bourg-la-Reine

Comme beaucoup de monde je pensais que le coronavirus allait se passer avec un avant, un confinement et un après. Je me suis trompé la pandémie vient de s’installer peut-être pour longtemps, le pendant va durer un temps indéterminé, nous allons vivre avec une épée de Damoclès en permanence au-dessus de nos têtes avec ce virus tueur. Aux Etats Unis d’Amérique du Nord le nombre de malades décédés en deux mois du nouveau coronavirus dépasse désormais celui des soldats américains tués en deux décennies lors du conflit au Vietnam. En France depuis 40 ans notre pays est malade d’une maladie grave appelée néolibéralisme ou les riches sont de plus en plus riches et les pauvres de plus en plus pauvres. Le coronavirus est le coup de grâce à la république Française qui depuis des décennies a perdu son identité avec le multiculturalisme. Mes 46 jours de confinement dans mon logement social dans la cité François Villon « groupe Action Logement » à Bourg-la-Reine m’a permis d’observer les incivilités de mes voisins par rapport aux règles du confinement instaurées par le gouvernement Français. Je prends mon mal en patience et mon assignation à résidence lié à cette merde venue de Chine qui m'empêche de réaliser mon projet d’installation en Bretagne. Sylvie ma compagne est très angoissée à l’idée de rester dans cette zone de non droit ou nous vivons au rythme de la rumba congolaise, des crachats et des jets de mégots dans les parties communes. Pendant le confinement le secours populaire a pris le relai de l’économie souterraine, le travail au noir, les délits économiques ou les activités criminelles ou délictuelles et leur recel, en clair le trafic de drogue, les Go fast ont du mal à arriver de l'Atlas Marocain avec le COVID-19. De plus en plus mes voisins délinquants logent presque gratuitement avec des loyers payés par la CAF et la direction départementale des Affaires sanitaires et sociales, financé par nos impôts. Comme je dis souvent j’ai vécu les 40 piteuses, l’époque de la désindustrialisation de la France au profit de l’Asie du Sud Est. En 1983 quand je suis rentré dans l’ancienne usine RATIER rue Pierre Brossolette à Montrouge, propriété de THOMSON-CSF depuis 1960, ça sentait l'huile de coude nous fabriquions 90% d’un radar. En 1988 à l’annonce de la fin de la guerre froide nous avons vécu la première vague de licenciements. Cela à duré pendant 18 ans jusqu’en 2006 ou j’ai vécu le dernier plan de licenciement. Comment accéder à la propriété, quand pendant 18 ans vous avez une épée de Damoclès du chômage au-dessus de votre tête. Dans les années 1990 j’ai vécu le chômage partiel, la réduction du temps de travail Robien pour éviter un plan de licenciement et la cerise sur le gâteau les 35 heures de Martine Aubry que nous avons financé pendant plus d’une décennie avec des salaires bloqués. J’habite depuis 28 ans à Bourg-la-Reine et mon loyer a augmenté de 500€. 208320€ versées pendant 28 ans à l’OGIF et à IN-LI pour habiter au cœur d’une cité de non droit ou incivilité et économie souterraine sont la norme. Je pense que Benoist Apparu mon marchand de sommeil me dirait « Ce sont les plus gênés qui s'en vont ». C’était mon projet si cette merde de COVID-19 nous serait pas tombé dessus, elle nous empêche de nous rendre en Bretagne pour faire l’acquisition d’un bien immobilier, loin de toute cette racaille cosmopolite. Ma dernière crainte la dépression économique, une dévaluation de l’Euro et que Christine LAGARDE nous confisque nos économies sur nos comptes bancaires qui ruinerait nos projets. Pour finir ce message je conseillerais fortement à Emmanuel Macron d’imposer à la Chine de nouvelles « taxes douanières » punitives sur l’ensemble de leurs exportations vers notre pays pour avoir ruiné la France avec leurs pangolins, chauves-souris ou le laboratoire de Wuhan.

Virgin licencie plus de 3000 personnes dont 600 pilotes. Ryanair menace de supprimer 900 pilotes et de supprimer 113 avions de sa flotte. Norvegian stoppe totalement son activité long-courrier. ETIHAD annule la commande de 18 Airbus A350, met en retraite 10 A380 et 10 Boeing B787. Ce 25 avril la direction française de l’aviation civile, la DGAC donnait l’occupation de l’espace aérien national comme quasi nulle ! Et c’est le cas pour la plupart des pays d’Europe. Cela s’inscrit dans une réduction de l’activité de l’ordre de 90%, au global, dans les régions infectées. Le rythme de croissance de l’activité qui était passé, en croisière depuis plusieurs années, à 5 voire 7% n’est donc plus qu’un heureux souvenir. L’objectif de 4,7 milliards de passagers transportés dans le monde en 2020 est maintenant une utopie. Boeing et Airbus risquent de disparaitre. Toutes les compagnies ont réduit « la toile », et espèrent vendre les appareils. Les rendre aux loueurs, annuler leurs commandes dans les moins mauvaises conditions. Les constructeurs et tous leurs sous-traitants ne peuvent espérer livrer les avions commandés. Et de loin. Sur les 26 000 avions de ligne qui constituent la flotte mondiale, 65% sont immobilisés, cloués au sol. « Groundés ». Soit 16.600. Il en est de même de l’aviation d’affaires. Quant à l’aviation « Générale », elle est carrément interdite de pratique à cause du confinement. Je pense que les Aéro-Clubs ne survivront pas à cette catastrophe sanitaire. Mes aventures de pilote d’avions légers vont s’arrêter avec cette crise du COVID-19. Prenez soin de vous et des vôtres, meilleures amitiés.