Un mort et trois marins intoxiqués au large de Brest

Le cargo de 88 mètres de long et 13 de large était armé par 7 marins 6 Russes et 1 Ukrainien. FRI DOLPHIN - indicatif radio C6WS4 – IMO N° 9073880 – MMSI N° 309938000. A alerté les autorités maritimes en début de soirée jeudi 13 février 2020 alors qu’il se trouvait à 60 nautiques (111 km) au Sud-Ouest de Lanvéoc. Quatre membres d'équipage du cargo battant pavillon des Bahamas étaient intoxiqués par des fumigations, l'un d'entre eux est mort. La fumigation à bord des navires est réalisée afin d'empêcher la propagation de parasites et de micro-organismes dans le chargement. Le cargo transportait 2750 tonnes de maïs. Parti des Sables d'Olonne, le navire se dirigeait vers Hull, en Angleterre. L'équipe médicale du SAMU, hélitreuillée à bord dans des conditions météorologiques particulièrement mauvaises, n'a pu que constater le décès d'un des quatre marins intoxiqués, selon la préfecture maritime, qui ajoute que l'état de santé des trois autres marins est stable. Triste nouvelle pour la Famille du Chef de Cuisine décédé à bord du Cargo et des trois Marins hospitalisés à l’Hôpital de la Cavale Blanche à Brest dans le Finistère. La fumigation à bord des navires transportant des céréales est réalisée afin d'empêcher la propagation de parasites et de micro-organismes dans le chargement durant le voyage. La fumigation est effectuée avec un biocide hautement toxique contenant de la « PHOSPHINE ». Un biocide est un produit destiné à détruire, repousser ou rendre inoffensifs les organismes nuisibles, à en prévenir l’action ou à les combattre, par une action chimique ou biologique. Comment ce produit a-t-il pu se retrouver dans les locaux communs et tuer ce Marin ? Le cargo devrait accoster le vendredi 14 février 2020 dans le port de Brest, pour cela il faut l’autorisation du Préfet du Finistère. Les quatre Membres d’Equipage manquants devraient être remplacés par des Marins du lamanage. Dès le navire à quai, les trois membres d’Equipage encore présents à bord seront logés dans un hôtel Brestois durant quelques jours. Je constate depuis plusieurs années que ces navires qui transportent des céréales sont souvent sans normes sociales et techniques, l’enquête devrait nous révéler les causes exactes de la propagation de ce produit « mortel » dans plusieurs locaux du bord, sauf si les infos sont gardées secrètes comme trop souvent dans le milieu du transport maritime.