G-APAO De Havilland DH 82 A Tiger Moth N° 131

Bonsoir j’espère que vous allez tous bien. Vendredi 12 j’ai eu une bonne nouvelle, je pourrais prendre ma retraite le 1^er janvier 2020 (60 ans et 11 mois) carrière longue oblige. Ce soir je vais vous parler d’un avion que mon aéro-club à possédé après la deuxième guerre mondiale. Le « Tigre Mou », c’est ainsi que les Français ont baptisé le petit biplan anglais d’entrainement de début De Havilland DH 82 « TIGER-MOTH ». Ce biplace monomoteur d’entrainement construit par De Havilland reste un appareil très connu et dont certains survivants volent encore en grand nombre aux mains de collectionneurs privés sous les couleurs civiles. Pourquoi je vais vous parler de cet avion léger ce soir, je fais des fiches techniques de mes modèles réduits. Mon avion du jour est à l’échelle 1 :72 il appartient à l’armée de l’air britannique « Royal Air Force » il possède l’immatriculation R4922.

Voici le site INTERNET du fabricant www.aviation72.co.uk code : AV7221001. Le vrai est visible au musée de DUXFORD EGSU Royaume-Uni. En recherchant sur GOOGLE : R4922 il m’emmène sur le site http://bdd.deltareflex.com et j’apprends que son immatriculation civile est : G-APAO son N° constructeur est 82845 et son N° de série est R4922. Pour en savoir un peu plus je vais consulter le registre Britannique https://siteapps.caa.co.uk/g-info/ l’aéronef a été fabriqué en 1940. L’avionneur est DE HAVILLAND AIRCRAFT CO LTD son type : DH82A TIGER MOTH. Il me confirme son SERIAL : 82845. Son ICAO 24 BIT OCTAL : 20012330. TYPE OACI : DH82 - WTC : L contrôlé sur le site : www.icao.int/publications/DOC8643/Pages/Search.aspx .  Monomoteur à cylindres à plat : « DE HAVILLAND GIPSY MAJOR 1C (HOFFMANN HO21 198B 140LK) » la puissance unitaire est de 130 chevaux. Sa masse maximale au décollage MTOW est de 828 kg, masse à vide 506 kg. 5893 heures de vol le 31 décembre 2014. Version biplace d’entrainement de base, il est équipé d’un capot permettant de faire de l’instruction de vol sans visibilité. Il ressemble à la fois au Stampe et au Luciole. Il est destiné au même programme, mais il est l’appareil qui a fait l’objet de la plus grande série qui ait jamais été réalisée dans le monde. Le Tigre, comme on l’appelle plus familièrement, a permis à la Grande-Bretagne de former 90 % de ses plus célèbre pilotes et la plupart des équipages de la R.A.F. lui doivent leurs premiers souvenirs aériens. Le poste de pilotage est simple. Le tableau de bord est identique à l’avant et à l’arrière. De gauche à droite, badin, altimètre, horizon artificiel, compte-tours, bille et aiguille. Le manche et le palonnier sont du type classique et les roues ne sont pas dotées de freins. Par contre, le palonnier est conjugué avec le sabot, de queue, ce qui permet des manœuvres au sol plus aisées. Pour illustrer je vais chercher une photographie du G-APAO sur le site www.airliners.net photographie prise à DUXFORD EGSU le 11 juin 2005.

Ajoutons que le réservoir d’essence (86 litres), placé comme sur le Stampe au milieu du plan central supérieur, est muni d’une jauge en tube de verre avec flotteur, mais que, placé verticalement sur l’extrados, il n’est visible que de la place arrière, ce qui n’est pas très logique bien qu’en monoplace le TIGER MOTH ne soit utilisé qu’en place arrière. Je m’aligne pour le décollage et je pousse les gaz. Très rapidement l’avion prend son élan et je lève la béquille pour bien me mettre en ligne de vol. Le badin accuse à peine 80 km/h. Quand les roues quittent le sol, sur une très faible sollicitation au manche. Au cours de ce décollage très court, je n’ai pas remarqué de tendance particulière à s’embarquer d’un côté ou de l’autre. Ensuite, l’appareil tient bien son cap dans la montée et l’on conserve le FLETTNER à la position neutre. Pendant cette montée, je secoue un peu le manche latéralement pour sentir l’efficacité des commandes. Elles sont très lourdes et je comprends immédiatement pourquoi les pilotes français ont délibérément décidé d’appeler cet avion le « Tigre mou ». A une altitude de 800mètres, je me lance dans l’étude des décrochages. Avec moteur réduit, d’abord à un angle de cabré moyen, la vitesse tombe progressivement, le badin descend aux environs de 72 km/h et il n’y a pas d’abattée à proprement parler. L’avion salue lentement, se cabre doucement et n’a aucune tendance à partir sur une aile, prouve à quel point le Tigre est un avion sûr, bien équilibré et sans vice.

Il reste un avion digne de ce nom. S’il est mou, il est tout de même dessiné pour apprendre à piloter et ne peut pas être mis sur un pied d’égalité avec certaines machines qui ont été réalisées depuis et qui, en fait d’apprendre, donnent tout simplement de mauvaises habitudes et font des élèves-pilotes qui les emploient des gens non formés et parfois même dangereux lorsqu’ils passent sur d’autres appareils. Le TIGER MOTH vole en croisière à une vitesse de 120 km/h (33 litres à l’heure – 0,55 litre à la minute). Voici la photographie de mon registre ligne 131.

de Havilland DH.82a Tiger Moth air-to-air