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F1HDE
9 novembre 2016

Aujourd’hui pour le monde entier, un saut dans l’inconnu.

Hier les électeurs américains qui n’avaient plus rien à perdre ce sont exprimés. Tous ceux qui ont dû changer d’emploi, devenir vigile en perdant au passage les deux tiers de leur salaire. Il faut savoir que pour les blancs sans diplôme, l’espérance de vie est désormais inférieure de près de treize ans à celle des blancs passés par l’université (67,5 contre 80,4) ; chez les femmes, l’écart est d’un peu plus de dix ans (73,5 contre 83,9). Ce ne sont plus seulement dans les ghettos noirs qu’on trouve des boutiques de prêteurs sur gages, des jeunes mères célibataires dépendant des aides sociales, des taux élevés d’obésité, de toxicomanie, de suicide. Pour ces populations en détresse, l’expérience néolibérale et corrompue de Madame Clinton, son attachement aux dictâtes de Wall Street, l’appui qu’elle a reçu des principaux médias ne lui ont pas nécessairement constitué un atout. A quoi ressemblera leur avenir « postindustriel » quand toutes les mines de charbon qui les emploient auront fermé, quand les chauffeurs de taxi et de camion seront remplacés par des véhicules autopilotés par Google, quand les caissières de supermarché deviendront des scanners et les ouvriers des robots ? Tous programmeurs ? Tous serveurs ? Tous autoentrepreneurs livreurs de plats cuisinés commandés par une application de téléphone portable, loueurs de chambres à des touristes, jardiniers de la nature, aides à domicile ? Madame Clinton ne répondait pas à cette inquiétude du peuple américains. Elle devait l’assimiler sans doute à un refus du progrès. Donald TRUMP, ripostait avec la brutalité de sa personnalité et son absence d’expérience politique : « Qu’avez-vous à perdre ? »

 

TRUMP

 

Je dirais à Madame Clinton comme à l’acteur des trente piteuses le ripoublicain Alain Juppé qui vivra la même situation en Mai 2017 contre Marine Le Pen « on ne se coupe pas impunément du Peuple ! » En ce qui me concerne je voterais le candidat qui garantira mon âge de départ à la retraite à 62 ans.

En aucune manière je veux être traité différemment que les vieux cons des trente glorieuses qui n’ont pas connus la guerre et les privations de mes parents et grands-parents. Pour cette génération j’ai aucun respect, ils sont nés entre 1947 et 1957 partit à l’âge de 55 ans en préretraite. Ils ne sont pas fatigués par le travail, ils étaient dix à réaliser un travail qu’aujourd’hui on exécute seul. Depuis le Général De Gaulle qui fut le dernier grand président que la France est connue. Il est mort un 9 novembre en 1970 déjà 46 ans, j’admire beaucoup cet homme qui restera le chef de la France Libre et tous les Mickey qui ont revendiqués être les successeurs étaient de vulgaires contrefaçons. Deux ont été aux commandes des trente piteuses Jacques CHIRAC (1995-2007), Nicolas SARKOZY (2007-2012) sans oublier le sancyberiste Valéry GISCARD D’ESTAING (1974-1981) et les deux François dont le dernier appel dans l’intimité la classe populaire « les sans-dents ». Dire que j’ai voté cette brèle en 2012 et que j’ai même distribué des tracts le samedi matin sur le marché de Bourg-la-Reine pour favoriser son élection, participé aux réunions de la section socialiste et même avoir failli m’encarter au PS. Au primaire j’avais voté Martine AUBRY. Je reviens de loin je serais devenu une socialope de la démagauchie. Il faut dire qu’entre SARKOZY et moi il y avait l’oseille de Mouammar Kadhafi, la mémoire de mes frères d’armes morts au Tchad en 1984 et l'attentat du DC-10 d'UTA au-dessus du désert du Ténéré en 1989 (170 morts), que voulez-vous mon éducation me fait détester les traites. On ne me l’a fait pas à moi comme vous savez je connais l’île de Malte depuis 1989 et connais les liens qu’entretenait l’état Maltais et son voisin libyen. Voilà ce qu’on pouvait trouver dans la presse : Loin des médias et des paparazzi, le président élu français Nicolas Sarkozy s'offrait mardi 8 mai quelques moments de détente en mer et sous le soleil au large de Malte, en compagnie de son épouse Cécilia et de leur fils Louis. C'est à bord d'un jet privé que le nouveau chef de l'Etat français avait atterri lundi après-midi à l'aéroport international de la petite île méditerranéenne avec son épouse, leur fils de 10 ans et plusieurs gardes du corps. Le petit avion, un Falcon 900 EX, est immatriculé F-HBOL et appartient à l'homme d'affaires français Vincent Bolloré, selon le registre des immatriculations disponibles sur le site internet de la Direction générale de l'aviation civile (DGAC). Le jet privé se trouvait toujours à l'aéroport de Malte mardi après-midi, laissant penser qu'il pourrait être réutilisé pour le retour à Paris de Nicolas Sarkozy.

 

F-HBOL

 

Je pense que l’endroit était propice pour la remise d’une enveloppe Libyenne destinée au financement de la campagne électorale.

Aujourd’hui je pense que l’élection de Donald TRUMP vient de sonner la fin du néolibéralisme et de ses bras armés, la mondialisation et le libre-échange. Pour moi le discours néolibéral ressemble à un discours psychiatrique dans un asile qui détruit méthodiquement les collectifs. Dans mon quotidien il se traduit par l’individualisation des salaires et des carrières en fonction des compétences individuelles et l’atomisation des travailleurs qui en résulte ; collectifs de défense des droits des travailleurs, syndicats, associations, coopératives et même les familles (130 000 divorces). A qui profite la politique néolibérale tout d’abord aux actionnaires, opérateurs financiers, industriels, hommes politiques conservateurs ou sociaux-démocrates comme HOLLANDE convertis aux démissions rassurantes du laisser-faire, hauts fonctionnaires des finances, d’autant plus acharnés à imposer une politique prônant leur propre dépérissement. A la différence des cadres des entreprises, ils ne courent aucun risque d’en payer éventuellement les conséquences. Depuis des années dans l’entreprise dans laquelle je travaille je baigne dans la flexibilité, avec les recrutements sous contrats à durée déterminée ou les intérims et les « plans sociaux » à répétition et au sein même de l’entreprise, la concurrence entre filiales autonomes, entre équipes contraintes à la polyvalence et enfin entre individus à travers l’individualisation de la relation salariale : fixation d’objectifs individuels – entretiens individuels d’évaluation – évaluation permanente – hausses individualisées des salaires. Travail dans l’urgence, concourent à affaiblir ou à abolir les repères et les solidarités collectives. En déplaise aux vieux cons des trente glorieuses le travail aujourd’hui est un lieu de souffrance et non d’épanouissement. Voilà aussi comment les frustrations amènent au pouvoir le populisme et le fascisme.

 

 

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