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F1HDE
22 février 2024

Jeudi 22 février 2024 La vie de Lucas N° 3

ZZ LUCAS 45 N242SP Cessna 172S Skyhawk SP N°172S8226

Ce matin je viens de tomber du lit. J’ai du mal à dormir. Je m’installe devant mon ordinateur et ouvre une page blanche sur Word. La météo à Duluth Minnesota, actuellement est de 1° Celsius il fait nuit et la ville est endormie. A coté de mon ordinateur mon récepteur radio XHDATA D-808 auxquels je tiens beaucoup c’est un cadeau de ma défunte mère pour mes 16 ans en avril 2019. Déjà cinq ans, que la vie passe vite. En France je n’ai plus de famille, seulement un vieux monsieur qui m’a transmis sa passion pour l’aviation et la radio. Vous le connaissez il est le blogger « F1HDE » c’est son indicatif radioamateur. Aujourd’hui à la retraite en Bretagne son pays de cœur ou il réside avec son épouse Sylvie. Avant mon départ pour les States il m’a fait cadeau d’un livre de sa bibliothèque que je garde précieusement « Charles Lindbergh – trente-trois heures pour Paris – éditions Presses de la Cité 1953 ». Je me retrouve dans ce que décrit Charles Lindbergh en 1923 en formant son premier élève est toujours d’actualité 100 ans plus tard. Voilà ce qu’il disait page 249 : Je découvris bientôt que je m’instruisais autant que mes élèves. Un pilote ne comprend vraiment les limitations de son métier qu’en l’enseignant. Il a beau faire, il ne peut jamais créer intentionnellement les situations ou son élève le conduit accidentellement. Quand vous volez pour vous, vous savez d’avance si vous allez pousser ou tirez le manche, augmenter ou diminuer les gaz, mais vous n’êtes jamais sûr de ce qu’un élève va faire. Il peut relever le nez de l’appareil et couper le moteur juste au moment ou il faudrait plus de vitesse. Si vous corrigez son erreur trop vite, il perd confiance. Si vous attendez trop longtemps, ce peut être la catastrophe. Il faut bien connaître les limites de votre appareil et le maintenir constamment bien en dedans pour que la manœuvre erronée d’une commande vous laisse toujours maître de la situation. Vous devez apprendre quelle hauteur la queue doit prendre au décollage, mais aussi jusqu’ou elle peut monter sans entraîner de désastre ; ne pas chercher systématiquement à éviter un vent de travers à l’atterrissage, mais savoir quelle ampleur peut atteindre la dérive au moment ou les roues touchent le sol pour qu’il n’y ait pas de cheval de bois ou d’éclatement de pneu. Et, après avoir appris à redresser les erreurs de votre élève, vous constatez que vous êtes, vous-même, devenu un meilleur pilote. Si vous l’instruisez dans les premières phases du métier, il vous instruit dans les phases plus avancées. Dans une rafale, si le moteur bafouille, ou dans tout autre éventualité dangereuse, vous manœuvrez plus habilement qu’auparavant. Déjà 6h30 je vais prendre un café et des cookies, après la douche et direction l’aéroport. Pour l’illustration photographique une de mes montures un « CESSNA 172 S SKYHAWK ». Ici l’hiver est un véritable hiver avec du froid et de la neige. L’illustration musicale KATY PERRY « FIREWORK » entendu à l’instant sur KBMX 107.7MHz. A BIENTÔT.

     

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