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F1HDE
2 mai 2021

Les cons ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît

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"On va dé confiner avec des chiffres moins bons que quand on a confiné". Les conditions du déconfinement se font à l’aveugle. En France il y a en moyenne 300 morts tous les jours, et en Grande-Bretagne seulement 20 morts par jour. Les indicateurs actuels de 400 cas pour 100 000 habitants, ça représente en fait 38 000 nouveaux cas par jour. En décembre le président parlait de dé confiner si on passait en dessous des 5000 cas par jour. On a perdu beaucoup de temps en janvier, février, mars, on est en train de le payer. Il faut accélérer la vaccination, surveiller les variants ; deux choses qu’on ne fait pas suffisamment.  L’inculture scientifique des élites françaises a des effets profonds sur la conduite des affaires de l’Etat. Quel est le point commun entre le déclassement scientifique et industriel de la France, la déroute de l’administration dans la gestion de la crise sanitaire et l’appauvrissement du débat dans la sphère publique ? A des degrés différents, tous sont les conséquences de l’affaiblissement de l’enseignement et de la culture scientifiques dans notre société. Un des effets les plus considérables de l’effondrement de la culture scientifique concerne l’élite gouvernante du pays, qu’il s’agisse des hauts fonctionnaires ou des hommes politiques, souvent les mêmes d’ailleurs. Les polytechniciens, seuls hauts fonctionnaires sensibilisés aux sciences et techniques, ont quasiment disparu des postes-clés de l’Etat au profit des énarques, dont la culture est naturellement administrative. Moins d’un quart des polytechniciens intègrent le service de l’Etat. Le pays ayant donc choisi (ou accepté) de ne plus exiger de ses grands serviteurs une culture scientifique, il ne faut pas s’étonner que ceux-ci n’en comprennent pas les grands enjeux. Ainsi, même si les causes en sont évidemment complexes, comment ne pas s’interroger sur la relation entre cet affaiblissement de la culture scientifique des élites et notre impréparation face à la crise sanitaire ? Ou avec notre décrochage en matière d’innovation et de recherche ? Cette inculture scientifique des élites a des effets encore plus profonds dans la conduite des affaires de l’Etat. Prenons l’exemple de l’évaluation des politiques publiques. Alors que la France décroche dans tous les classements internationaux, on continue à scander, sans jamais argumenter, que nous avons « le meilleur système de santé » ou « le meilleur système éducatif ». Mon constat la France s’enfonce inexorablement dans le chaos. Un ami militaire me disait après avoir signé la lettre aux gouvernants. Je ne répondrais pas au procès stalinien ou les condamnations sont décidées par avance par le pouvoir politique. Faites votre devoir, comme le fit la police en 1942. Privez-moi des droits statutaires que me confère ma carrière, vous ne me priverez pas de mon histoire qui n’a jamais failli à la devise « honneur et patrie ». Laquelle continue de me guider dans le temps présent. Dans le désastre, il y a deux catégories de caractères, les résistants et les collaborateurs. J’ai choisi mon camp et ne reviendrai pas sur ce choix.

F-ARMEE DE TERRE 1079

Le général Lecointre aurait-il fait partie en 2008 du groupe d’officiers qui avait publié une tribune pour étriller le livre blanc sur La Défense ?

Dans les couloirs sans âme de Balard, au 5ème étage qui regroupe les chefs d’état-major des trois armées autour du général Lecointre, un bruit court, insistant, mais pour l’heure encore assourdi par la moquette bon marché : le général Lecointre aurait fait partie en juin 2008 du groupe d’officiers des trois armées qui avait fait paraître dans Le Figaro une tribune collective sous le nom mystérieux de “groupe Surcouf” pour commenter et étriller le livre blanc sur la défense et la sécurité nationale présenté par Nicolas Sarkozy, le président de la République d’alors. L’affaire avait fait grand bruit à l’époque. C’est que des officiers d’active (généraux et colonels promis aux plus hautes fonctions) se permettaient de juger et critiquer le document officiel, commandé par le président de la République lui-même, et fixant le cap des années à venir en matière de politique de défense. Assurément, il s’agissait d’une transgression grave du devoir de réserve. Grave mais pas forcément illégitime, comme semblait alors raisonnablement en juger le général Georgelin, chef d’état-major des armées (aujourd’hui président de l’Établissement public chargé de la conservation et de la restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris) quand il déclarait au micro d’Europe1 qu’il ne voulait pas « d’une chasse aux sorcières dans les armées. » Autre temps, autres mœurs… Or, de grands médias affirmaient à l’époque que des membres de ce mystérieux groupe Surcouf avaient été identifiés par les services de renseignement intérieur. Jean Guisnel (journaliste spécialisé en question de défense), comme le Canard Enchaîné, révélaient que des ordinateurs de stagiaires du Centre des Hautes Etudes Militaires (CHEM) avaient été saisis. Parmi les stagiaires figuraient le colonel Lecointre… Mais depuis, de l’eau a passé sous les ponts. Le général Lecointre que l’on nous a vendu comme un redoutable guerrier lors de sa prise de fonction (à la démission du général de Villiers) se révèle à l’usage un bien falot serviteur. Souvenons-nous d’ailleurs en ces jours de cette citation de décembre 2019 rapportée par Franck Cognard de Radio France au sujet de l’opération Barkhane : Nous sommes ici pour assurer notre sécurité pour les 30 ans qui viennent », « car si nous laissons le chaos s’installer, les États sahéliens vont s’effondrer sur eux-mêmes, laisser la place à l’Etat islamique, ce qui provoquera une pression migratoire sur l’Europe, avec tous les risques populistes que cela entraînera. Ce qui inquiète le général Lecointre, qui prétend ne pas faire de politique, c’est donc le populisme… Et le chef d’état-major des armées, en fidèle serviteur du macronisme, espérant probablement quelque sinécure pour son prochain départ des armées (on évoque une ambassade), continue de donner des gages au pouvoir. Son interview dans le Parisien du 29 avril est un incroyable exemple de soumission. « L’armée est républicaine » y prétend le général Lecointre. Non mon général ! absolument pas ! elle n’est pas républicaine, elle est française ! Pour 2022 j’espère que Philippe Juvin ou Pierre de Villiers seront dans la compétition à la présidence de la république Française.

Ce message sur mon blog « F1HDE » est le 600ème 1968 jours soit 5 ans, 4 mois et 21 jours depuis le samedi 12 décembre 2015 ou je publiais le 1er message. Le dernier parlant politique, aujourd’hui à la retraite, époque ou j’entame la dernière ligne droite de ma vie, je lâche l'affaire pour me consacrer égoïstement aux choses que j'aime depuis le petit endroit de Bretagne ou je réside actuellement. J’ai fui la région parisienne qui est devenu une zone de non-droit. Surtout la cité in ’li rue François Villon à Bourg-la-Reine ou les Résidents originaires du Maghreb et d’Afrique subsaharienne nous imposaient leurs façons de vivre « le bruit et l'odeur ». Toutes les nuits du samedi au dimanche à 50 dans 50m2 sono a donf ambiance « rumba congolaise ». Ne pas ouvrir sa fenêtre pour éviter de respirer l’odeur de la marijuana. Quelle con cet énarque de Bernard STASI qui avait dit en 1992 « l’immigration une chance pour la France ». Depuis une vingtaine d’années, La France éprouve les pires difficultés à surmonter les différentes crises auxquelles elle doit faire face. Le pays semble s’être enrayé au tournant du siècle. Le PIB par habitant de la France est passé du 6ème au 20ème rang en une vingtaine d’années. En 2020, il représentait 82 % de celui de l’Allemagne et 60 % de celui des États-Unis, contre respectivement 90 % et 85 % en 2005. Pour atténuer les chocs économiques, les gouvernements ont essentiellement joué sur le volant des dépenses publiques avec à la clef un accroissement de la dette publique. Au fil des décennies, les points forts du pays s’effilochent : la sidérurgie, l’automobile, l’industrie du médicament et désormais l’aéronautique. Avec les États-Unis et le Royaume-Uni, la France est le pays qui a connu la désindustrialisation la plus rapide et la plus forte au sein de l’OCDE. L’emploi manufacturier est passé de 2000 à 2020 de 14 à 9 % de l’emploi total. La valeur ajoutée de l’industrie représente moins de 10 % du PIB en 2020, contre 12 % il y a vingt ans. Comme je dis souvent je suis un rescapé des 40 piteuses ayant vécu au cœur de la désindustrialisation en pleine spirale du déclassement de notre pays. Même notre héros national l’astronaute Thomas Pesquet pendant la mission alpha n’utilisera pas son indicatif radioamateur Français FX0ISS, il utilisera un indicatif américain KG5FYG. La NASA va certainement le récupérer l’offre est certainement plus alléchante que le CNES et l’agence spatiale européenne ESA. Le projet de navette spatiale européenne Hermès a été abandonné en 1992. En France on n’a pas Elon Musk, on a Yannick Jadot voilà la différence. En France aujourd’hui si on garde ce cap « pas de futur » - « pas d’avenir » NO FUTURE.

KENAVO, 73/ERIC/F1HDE

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