Mercredi 25 Mars 2020 9ème jour de confinement à Bourg-la-Reine 92

15h25 je suis à mon bureau. Ce matin je suis allé à la petite superette AUCHAN du quartier LAFONTAINE à Antony. Avec mon attestation de déplacement dérogatoire. J’ai rempli deux sacs de provisions alimentaires. Cela va nous permettre de tenir Sylvie et moi jusqu’au 6 Avril 2020. 15h45 je viens de faire un QSO avec deux amis radioamateurs sur le relais R0 de Clamart. La catastrophe sanitaire mondiale que nous traversons actuellement « l’épidémie de coronavirus » dont le prix sera élevé pour nos sociétés. Notamment le fait de ne pas pouvoir organiser des obsèques comme avant. Depuis que les êtres humains sont sur Terre, ils font des sépultures, ils font des rituels du deuil. Toutes les cultures en ont, et là on sera obligés de ne plus en faire. Donc ça va provoquer des angoisses et de grands malaises parmi les survivants, pendant les mois et les années qui suivent. Il y aura des culpabilités, pas toujours conscientes, avec des comportements d’autopunition : rater un examen, rater un rendez-vous important. On n’a pas le droit d’être heureux quand on a laissé nos parents mourir tout seuls, on s’abîme nous-mêmes, on se punit. Notre société va aller vers un renversement des valeurs ? il y aura un avant et un après Covid-19. J’entends parler de crise, mais la définition de la crise c’est qu’après, ça repart comme avant. Là, c’est une catastrophe, pas une crise : ça repartira, mais pas comme avant. On va voir des règlements de comptes, des gens qui auront manifesté leur courage et d’autres qui auront participé à la diffusion du virus, comme ça s’est passé pendant toutes les épidémies, la peste noire ou le choléra. D'ailleurs, pour lui, on assiste déjà à un bouleversement, actuellement, on est en train de massacrer l’argent, la rentabilité pour sauver des vies humaines, alors que jusqu’à présent on se résignait. Pour la première fois dans l’Histoire humaine, on fait passer la vie des individus avant l’économie. Après chaque catastrophe, il y a un changement de culture, il y a eu beaucoup de catastrophes, des guerres, des catastrophes naturelles. Après chacune, la vie reprend, mais pas comme avant. Et on voit une hiérarchie des valeurs sociales complètement métamorphosée. Les politiciens vont nous dire on peut repartir comme avant. Mais si on repart comme avant, on va remettre en place les mêmes conditions que celles qui ont mené à la catastrophe. Ces propos ne sont pas les miens mes ceux de Boris Cyrulnik invité de Léa SALAME ce matin sur France Inter que je partage complètement. Pour illustrer ce message une photographie d’un endroit que j’adore le Col de la Croix Morand en Auvergne. Avec le recul je pense avoir été excessif sur mon blog « F1HDE » envers deux radioamateurs d’Auvergne et l’association le Réseau des Emetteurs Français. A l’avenir sur mon blog je serais moins polémique, par compte je resterais critique envers tous les trompes la mort pratiquant l’aviation de loisirs « AVION et ULM ». Une guerre contre un virus, « Je sauve des vies, je reste chez moi ». En attendant de vous lire ou de vous revoir bientôt, prenez bien soin de vous.