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F1HDE
13 décembre 2019

LE BLOG F1HDE FÊTE SES QUATRE ANS

217

Bonsoir mes chères lectrices et chers lecteurs. Ce message est le 464ème. Sylvie, Frimousse, Erwan, Céline, Lucas, Jean François et Rintintin se joignent à moi pour vous remercier d’être toujours plus nombreux à lire le blog F1HDE. La semaine prochaine le mardi 17 décembre 2019 je manifesterais à Paris contre la réforme des retraites pour rappeler à la Macronie qu’Emmanuel MACRON avait promis en 2017 le maintien de la retraite à 62 ans, j’ai reçu l’annonce d’hier d’Edouard PHILIPPE comme une trahison. En 2017 lors de la campagne électorale j’avais adhéré à son programme et fait campagne pour discréditer le fion de Sablé-sur-Sarthe qui proposait de travailler jusqu’à plus soif pour que retraite soit synonyme de dernière demeure, je veux dire le cimetière. Je ne suis pas concerné par cette réforme et je serais bien à la retraite le 1er Avril 2020. Dans les prochaines semaines en lanceur d’alerte je vais vous parler des coulisses du projet du grand Paris qui est ni plus ni moins qu’un nettoyage ethnique des familles modestes de la ceinture Parisienne. Je vais vous donner les vraies raisons pourquoi je quitte la région Parisienne. Je vais vous présenter le Radovan Karadzic d’île de France il est président du défunt bailleur des logements sociaux 1% patronale, ancien ministre délégué au Logement sous Nicolas Sarkozy, ancien militant d’Une Merde de Plus. Par mon expérience de locataire pendant 27 ans dans un de ses logements je vais vous révéler leurs méthodes de voyous pour faire fuir les populations modestes des hauts de seine. Deux merdes de plus règnent sur Le département, au nord Patrick Balkany qui croupit à la prison de la santé, au sud Patrick Devedjian et la franco-suisse qui actuellement bétonne Bourg-la-Reine. Les propriétaires traditionnelles des belles demeures sont également menacés. Le Grand Paris serait la revanche du clan Sarkozy sur la Mairie de Paris. Démonstration pratique à Antony, dans le sud des Hauts-de-Seine. L'avenue Gabriel Péri au centre-ville, qui compte un patrimoine pavillonnaire remarquable, fait l'objet en ce moment d'un plan d'alignement. Il s'agit d'une procédure qui fixe la ligne d'implantation des constructions futures sur les bords de la voirie ; le genre d'occasion où une municipalité expose sa vision urbanistique à long terme. Mais à Antony, où Sophie Devedjian veille sur le fief de son mari en tant que Premier Maire Adjoint chargé de l'Urbanisme, certains détails laissent penser que la Mairie poursuit au contraire des intérêts à très court terme. C'est ce qui semble transparaître de l'analyse minutieuse des petits courriers qu'elle fait parvenir aux riverains en marge de la procédure. Un point sur la législation. Selon les textes, l'alignement traite de la voirie routière et n'a aucun rapport avec l'expropriation. Dès lors que le terrain est bâti, l'application du plan d'alignement est suspendue : il ne devient contraignant que si le bâtiment est détruit, à l'occasion de travaux importants nécessitant la délivrance d'un permis de construire, ou s'il venait à s'effondrer. Mais tant que l'on ne touche pas au bâti, et même en cas de cession, le plan d'alignement reste inoffensif. Ainsi les propriétaires concernés pourraient ne pas s'inquiéter, pensant qu'ils trouveraient toujours preneurs pour leur maison, même frappée d'un plan d'alignement. Mais Mme Devedjian, qui ne semble pas très au clair avec la législation, distille dans ses courriers des informations contradictoires. Imaginez-vous à la place d'un propriétaire lorsqu'il découvre un Plan d'Alignement qui fait passer la rue en travers de son pavillon. Quelques jours plus tôt, il a reçu de Madame Devedjian une lettre lui annonçant que la Mairie allait « procéder à un "alignement" » qui « réserve une partie de votre terrain en cas de cession future ». Induit en erreur, le propriétaire s'inquiète : le jour où il voudra vendre, la maison sera condamnée et ne vaudra plus rien. Ce qui lui reste de propriété, il ne pourra alors le vendre qu'au prix du terrain à bâtir. Or il se trouve qu'un projet immobilier est en train de voir le jour sur les terrains voisins, que les parcelles environnantes ont déjà été rachetées par une société immobilière. Jusqu'à présent le propriétaire a tenu bon, mais son pavillon est maintenant encerclé. Et puis, par une heureuse coïncidence, cette société vient de lui réitérer son offre trois jours plus tôt ! Il est encore temps de négocier l'inclusion de son terrain dans le projet immobilier, à un prix tenant compte de la valeur de la maison. Autrement ce sera trop tard, il ne pourra vendre qu'au prix du m2 à bâtir et aura perdu un tiers ou la moitié de la valeur de son bien. Quel dommage quand on y pense ! Une si belle maison du XIXème siècle, qui n'était pourtant pas prête de s'effondrer. Voilà comment, par quelques inexactitudes savamment distillées, et de manière sans doute inattaquable (guillemets, courriers séparés ou recommandés... : rien n'est laissé au hasard !), on transforme le Code de la Voirie Routière en instrument de pression sur les particuliers. Ou encore comment la planification de la ville pour les générations futures sert d'alibi à la destruction, à très court terme, du patrimoine Antonien. Notre maison aussi date de la fin du XIXème siècle et elle est très bien placée, en face de la gare. Quand j'étais petit, notre voisin avait des projets englobant notre terrain avec un promoteur. Aux commandes de la Mairie, à l'époque, c'était Monsieur Devedjian. En 1992 il lançait contre nous une procédure d'expropriation pour « aménager le carrefour ». On a hésité à partir mais finalement on s'est battus : Papa était sur les nerfs, Maman ne dormait pas, mais finalement la Mairie a été déboutée et la vie est redevenue comme avant. J'avais 12 ans et dans mon esprit, Patrick Devedjian était l'homme qui voulait détruire ma maison. Aujourd'hui j'ai presque 30 ans. J'ai vraiment mieux à faire que de défendre la maison, mais je me dis qu'il vaut mieux sortir les crocs dès maintenant : j'aimerais ne pas avoir à affronter la Mairie tous les dix ans pendant les cinquante prochaines années. Un plan d'alignement, c'est voir la maison condamnée à se dégrader lentement car la Mairie pourrait nous empêcher de faire le moindre ravalement. Et surtout, chacun le sait, le plan d'alignement est un prélude à des procédures individuelles d'expropriation. Voilà je viens de planter le décor avec des extraits d’une enquête de mes amis de MEDIAPART sur le sujet. Les révélations sont pour janvier 2020, dans les prochains messages vous retrouverez Jean François à Lorient. L’illustration musicale de ce soir est le groupe Eiffel avec « à tout moment la rue ».

Eiffel : A tout moment la rue

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