Aujourd’hui, nous rendons hommage à tous nos frères d’armes morts pour la France.

Lors de mon dernier message je vous posais la question à quelle activité correspond cet insigne. Eh bien voici la réponse : Elle symbolise le nouveau centres d’initiation commandos situé au fort de Penthièvre à Saint-Pierre de Quiberon chez moi en BRETAGNE. L’ennemi d’aujourd’hui est assurément mieux équipé et entraîné, il impose un rapport de force moins favorable. Nous devons tous nous y préparer, quelle que soit notre spécialité. L’armée de terre a donc décidé d’intensifier l’entraînement de ses groupes de combat avec la création, courant 2019, d’un nouveau centre d’initiation commandos, l’ouvrage fortifié de Penthièvre est aujourd’hui utilisé par le 3ème Régiment d’infanterie de marine. Les personnels d’encadrement devraient être augmentés pour assurer les formations. Dominer l’adversaire au combat, la supériorité technologique, la puissance de feu et la qualité des équipements ne peuvent pas toujours être suffisantes. Il fallait donc un « supplément d’âme », c’est-à-dire « l’esprit guerrier ». Or, cet esprit s’affirme par l’aguerrissement, qui consiste à développer chez chacun l’intelligence de situation, l’audace, la rusticité, la détermination nécessaire pour comprendre plus vite, agir plus fort et durer plus longtemps. Le panel complet des savoir-faire commando : pistes individuelle et collective, brancardage de 3 kilomètres avec obstacles, escalade, rappel, raids tactiques, vie en campagne, parcours nautique. Il se rajoute forcément les interminables et traditionnelles séances de flexions des bras, ramper et l’ensemble se déroulant bien souvent en bord d’océan voire même dedans. Peu d'heures de sommeil, un repas de poisson cru et pas façon sushi bobo sphère. Ils arrivent finalement les dernières heures du stage. Un raid tactique autonome de 25 kilomètres avec neutralisation de sentinelles, contact avec des partisans, destruction d’objectifs. Cette séquence marque le préalable au baroud d’honneur : une marche commando compagnie de 8 kilomètres dans le sable suivi d’un brancardage de 3kilomètres toujours en bords de littoral. Prochainement en plongeant dans mes souvenirs je vous parlerais des camps de Givet, Briançon, Mourmelon, Sissone, Laon-Couvron, La Courtine, Canjuers et Caylus.

L’armistice de 1918, signé le 11 novembre 1918 à 5 heures 15, met fin aux combats de la Première Guerre mondiale (1914-1918), et reconnaît la victoire des Alliés et la défaite de l'Allemagne, mais il ne s'agit pas d'une capitulation au sens propre. Le cessez-le-feu est effectif à 11 heures, entraînant dans l'ensemble de la France des volées de cloches et des sonneries de clairons, et annonçant la fin d'une guerre qui a fait pour l'ensemble des belligérants plus de 18,6 millions de morts, d'invalides et de mutilés, dont 8 millions de civils. Les représentants allemands et alliés se réunissent dans un wagon-restaurant aménagé provenant du train d'état-major du maréchal Foch, dans la clairière de Rethondes, en forêt de Compiègne. Plus tard, le 28 juin 1919, à Versailles, est signé le traité de paix, qui met réellement fin à l'état de guerre.

"Chant du départ" - National Anthem of The First French Empire