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1 août 2019

GRETA THUNBERG « Quand écologie rime avec démagogie »

Quand on s’attaque à mon Art de Vivre « L’AVIATION » je riposte. J’ai une sainte horreur des ayatollahs du fascisme vert.

 

125Greta-Thunberg

Depuis le national-socialisme, aucun mouvement idéologique n’avait appelé les enfants et les adolescents à défiler pour en remontrer au monde adulte… Jeanne d’Arc entendait des voix. Greta THUNBERG voit des particules de CO2 dans l’atmosphère. Certes, son esprit crédule est quelque peu dérangé car la lycéenne de 16 ans souffre d’autisme asperger. Il n’en reste pas moins que sa croisade en faveur du climat paraît si juste et si urgente que le comité Nobel envisage de décerner son célèbre prix à la jeune Suédoise. Pour tenter d’éveiller les consciences de nos contemporains qu’un véritable état de delirium tremens s’est emparé de ceux qui nous gouvernent, il peut être utile de jouer à une devinette historique.

Petite devinette

J’étais un dirigeant politique qui a cessé totalement de manger de la viande pour ensuite devenir l’un des précurseurs du véganisme. Qui suis-je ?

J’aimais tellement les animaux que je préférais leur compagnie à celle des humains et que j’ai voulu mourir en même temps que ma chienne. Vous ne me reconnaissez toujours pas ?

Ma conviction profonde c’était que l’être humain ne valait pas plus que n’importe quel autre être vivant. En ce sens, je suis l’un des inventeurs de l’antispécisme. Je suis…

La première mesure que j’ai prise en arrivant au pouvoir était d’ailleurs destinée à protéger la nature. Vous ne me reconnaissez toujours pas ?

Je ne suis pas un leader des verts français ou des grünen allemands, je suis Adolf Hitler.

Qui ne connaît pas le célébrissime point Godwin ?

 

Cette manière de clouer le bec de son adversaire en lui trouvant un petit air de troisième Reich. Le point Godwin est une corde élimée qui soutient souvent minablement l’argumentation de celui qui l’utilise, mais agit paradoxalement comme une corde de potence.

Trop de point Godwin tue le point Godwin.

La réduction ad hitlerum a été à ce point utilisée pour discréditer les populistes, les partisans de la nation, du référendum, du contrôle des flux migratoires ou les contempteurs de l’islamisme ! Elle a jeté le discrédit sur toute comparaison entre des phénomènes ou des idées politiques contemporaines et l’hitlérisme.

À tort.

Car s’il est une manifestation politique et idéologique actuelle qui possède une ascendance nationale-socialiste en ligne directe, c’est cette folie environnementaliste, apocalyptique, végane et antispéciste qui s’est emparée d’une partie de nos contemporains. Cette lame de fond évoquant un réchauffement climatique imparable, encouragée par un matraquage médiatique constant, est amplifiée par les programmes scolaires qui, dans notre pays, promettent à nos jeunes têtes blondes que l’avenir sera « décarbonné » ou ne sera pas.

Est-ce la peur de tomber dans la facilité et dans l’outrance du fameux point qui nous aveugle sur la filiation hitlérienne de l’antispécisme et de l’environnementalisme forcené ? Sans doute pas.

Luc Ferry et d’autres auteurs avaient déjà souligné la parenté entre l’écologie radicale (deep ecology) et l’idéologie anti-culturelle nazie. Une même haine de la supériorité de l’humanité sur la nature irrigue, en effet, les deux courants. L’écologie actuelle est certes empreinte d’idéaux égalitaires et humanitaires, à défaut d’être humanistes ; ce que n’était évidemment pas le nazisme. L’écologie de Jadot est une écologie de gauche tandis que celle des SS était une écologie de droite.

L’icône des marcheurs verts 

Mais, ce qui est le plus dérangeant et, assurément, le plus effrayant avec nos marcheurs verts qui annoncent l’été éternel et mortifère du réchauffement, c’est le jeunisme sidérant dont ils font preuve.

Le véritable héritage caché d’Hitler est là. Dans cette soumission à l’opinion des enfants et des adolescents considérés comme une parole d’Évangile. Cette réaction témoigne non seulement d’un mépris pour la transmission culturelle, mais embrasse les caractéristiques les plus effarantes du national-socialisme, doctrine qui donnait raison aux jeunes parce qu’ils étaient jeunes.

La figure en passe de devenir une icône mondiale de ce qui est décrit par l’essentiel du monde adulte comme une salutaire prise de conscience est une adolescente suédoise atteinte de graves troubles de la personnalité. Une lycéenne de 16 ans souffrant d’autisme devant laquelle la plupart des chefs d’État se prosternent comme s’il s’agissait d’un oracle. Reçue partout, ses poncifs sont religieusement écoutés par les grands de ce monde comme s’il s’agissait de la Pythie de Delphes.

Multinationales, ONG, Nations-Unies, grandes puissances, médias, opinions publiques semblent suivre cette enfant aussi enchanteresse que le joueur de flûte du conte de Grimm.

Tous sont fascinés et suivent aveuglément l’enfant prête à basculer dans un monde décarboné.

 

Le jeunisme, spécificité du national-socialisme

L’une des spécificités les plus repoussantes du national-socialisme résidait dans sa croyance que les adolescents voire les enfants n’avaient pas grand-chose à apprendre des adultes, mais qu’au contraire, ils avaient tout à leur apprendre.

Dans le cerveau dérangé du Führer, les jeunes étaient une avant-garde destinée à sauver la nature et à accoucher d’une nouvelle humanité qui se résoudrait à occuper la place d’une espèce animale parmi d’autres. Depuis le troisième Reich, aucun mouvement idéologique n’avait appelé les enfants et les adolescents à défiler seuls pour en remontrer au monde adulte.

Seul le mouvement nazi avait osé enrôler les jeunes, non comme tous les mouvements politiques en utilisant leurs qualités spécifiques d’énergie, de crédulité et d’enthousiasme, mais en les persuadant que les adultes corrompus et pusillanimes attendaient le salut à travers leur engagement.

Richard Wagner - Ride Of The Valkyries

 

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