Il doit rester quelques rêves d’enfants cachés sous mon oreiller, je tenterai de ne pas les écraser avec ma tête.

Il doit rester quelques rêves d’enfants cachés sous mon oreiller, je tenterai de ne pas les écraser avec ma tête lourde de soucis d’adulte.

Aujourd’hui je suis décidé de ne pas participer à la guerre des sexes qui fait rage actuellement. L’équipement définitif du KING AIR serra terminé en 12^ème semaine 2018. Je devrais retourner à Saint Malo pour la recette le 20 Mars. Apres une ballade en famille au parc de Sceaux, je viens de faire quelques QSO en C4FM sur F6ZHF avec mon petit émetteur-récepteur YAESU FT-70D. En illustration ce soir la réplique du mythique biplan BREGUET XIV P construit en 2003. Son N° de série 150-AB, il appartient à l’ASSOCIATION BREGUET XIV. Toutes les informations sont sur le site www.breguet14.org voici l’histoire de ce magnifique avion qui débute au-dessus des tranchées de la première guerre mondiale comme avion de reconnaissance ou bombardier, le meilleur bombardier moyen du conflit, en étant notamment l'appareil biplace le plus rapide. Il reste célèbre surtout pour avoir participé à l'épopée de l'Aéropostale aux mains de pilotes comme Mermoz, Daurat, Saint Exupéry et Guillaumet. Sa production se poursuit bien au-delà de 1918.

Comme promis dans les prochains messages je vais vous parler des antennes du KING AIR 350. Vous allez me dire à quoi sert une antenne, pour vous répondre je vais reprendre mes cours d’ingénieur. En émission, l’antenne convertit des grandeurs électriques (tension et courant) en grandeurs électromagnétiques (champ électrique et champ magnétique) dans l’espace. Et vice et versa en réception. Pour rayonner correctement (on dit que l’antenne est accordée), la taille physique de l’antenne doit être en relation avec la longueur d’onde de la fréquence considérée. La dimension minimum est un brin conducteur d’une longueur de λ/4. Ce monopôle ne fonctionne, cependant, qu’à condition de lui « opposer » un plan de masse (aussi appelé « contrepoids »), au travers duquel se formera une image électrique fictive du brin (en miroir). Généralement, c’est la terre, mais il peut être constitué de radians, ou d’une surface conductrice plus grande que λ/4 (coque, carrosserie ou fuselage). On l’appelle communément « antenne GROUND PLANE » ou « quart d’onde ». On peut aussi lui opposer un autre brin λ/4. On constitue alors un doublet λ/2 dénommé tout simplement « dipôle ».  

Les animations, ci-dessous, permettent de comprendre facilement le fonctionnement de l’antenne :

En émission …

Comme en réception.

En termes de puissance de champ irradiée, il n’y a pas de différence entre un monopôle λ/4 et un dipôle λ/2. Un monopôle devant toujours être considéré complété par son « image électrique fictive ». Par rapport à l’antenne isotrope, ces deux antennes ont un gain de 2.14 dBi. Ce n’est pas énorme, mais c’est déjà ça et en gros, ça compense les pertes de la ligne de transmission et l’insertion des connecteurs. Résultat, la puissance effective irradiée ou perçue est au moins égale à 1, au niveau des appareils (émetteur ou récepteur)  eux-mêmes.

(A SUIVRE)

Bizarrement actuellement je me recentre sur mes passions de toujours la radio et l’aviation et pour illustrer ce message la chanson Voler de nuit par Calogero. Je vous donne rendez-vous dans quelques jours. La semaine va être chargée.

Calogero - Voler de nuit